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Biographie de l’auteur : 

STACEY HALLS est une journaliste anglaise née dans le comté de Lancashire, où a eu lieu le funeste procès des sorcières de Pendle en 1612. Fascinée par cette histoire, elle se documente, retrace les évènements et écrit un roman historique acclamé par la critique. Les Sorcières de Pendle est son premier livre et est devenu un best-seller.

Présentation de l’éditeur :

Lancashire, Pendle, 1612.

À 17 ans, Fleetwood Shuttleworth est enceinte pour la quatrième fois. Mais après trois fausses couches, la maîtresse du domaine de Gawthorpe Hall n’a toujours pas donné d’héritier à son mari. Lorsqu’elle croise le chemin d’Alice Gray, une jeune sage-femme qui connaît parfaitement les plantes médicinales, Fleetwood voit en elle son dernier espoir.

Mais quand s’ouvre un immense procès pour sorcellerie à Pendle, tous les regards se tournent vers Alice, accusée comme tant d’autres femmes érudites, solitaires ou gênantes.

Alors que le ventre de Fleetwood continue de s’arrondir, la jeune fille n’a plus qu’une obsession pour sauver sa vie et celle de son bébé : innocenter Alice. Le temps presse et trois vies sont en jeu.

Être une femme est le plus grand risque qui soit.

Editions : Michel Lafon

Date de sortie : 24 septembre 2020

Pages : 399

Mon avis :

Les coups de cœur se suivent mais ne se ressemblent pas. “Les sorcières de Pendle” est un livre qui m’a fait envie à l’instant où j’ai su que les éditions Michel Lafon allaient le traduire. Déjà parce que j’en avais lu beaucoup de bien sur les réseaux sociaux, ensuite parce que les thèmes abordés me donnaient très envie et pour finir cette couverture magnifique a eu raison de moi.

Nous partons en 1612, à Pendle dans le Comté de Lancaster où nous suivrons Fleetwood, une jeune châtelaine de 17 ans. Enceinte pour la quatrième fois, elle espère, cette fois, mener à terme cette grossesse et enfin donner un héritier à son mari. Mais voilà, une fois encore cela s’avère compliqué puisque Fleetwood est très malade et n’arrive pas à s’alimenter correctement. C’est à ce moment qu’elle fait la connaissance d’une jeune sage-femme, Alice. Grâce à cette dernière et à ses connaissances des bienfaits de certaines plantes, notre jeune châtelaine reprend du poil de la bête et commence à espérer à un avenir plus radieux. Malheureusement, au dix-septième siècle, il ne fait pas bon avoir des connaissances qui peuvent s’apparenter à de la sorcellerie, surtout lorsque que débute ce qui deviendra le plus célèbre procès pour sorcellerie d’Angleterre.

Fleetwood est le genre de protagoniste que j’affectionne. Au départ un peu naïve, elle va se révéler forte et déterminée dans sa quête. J’ai d’ailleurs suivi avec plaisir son évolution au fil du récit. De manière générale, j’ai aimé le soin apporté aux personnages qu’on les aime ou qu’on les déteste, ils sont à mon sens très crédibles et vraiment intéressants.

Lorsque j’ai commencé ma lecture, je m’attendais a un roman historique et je pensais que le fameux procès des sorcières de Pendle serait plus abordé mais finalement pas du tout, c’est vraiment l’histoire de Fleetwood qui est traitée. On la suit dans ses combats de tous les jours tels que sa grossesse, sa condition de femme et d’épouse ou encore lorsqu’elle défendra Alice, au péril de sa vie et de ses privilèges. Ce type de lecture ne manque pas de me rappeler à quel point je n’aurais vraiment pas aimé vivre à cette époque compte tenu de la condition féminine.

Il y a plusieurs choses que j’ai aimées dans ma lecture à commencer par la plume de l’autrice. L’atmosphère, le style d’écriture un peu plus soutenu, les détails et le traitement des personnage sont autant de chose qui nous permettent une immersion totale dans le récit de Stacey Halls. J’ai aimé, entre autres, la façon dont est abordé le sujet ô combien délicat des fausses couches, tout en pudeur mais avec des mots qui peuvent faire échos à la souffrance que les femmes traversent dans ces cas là.

En résumé, une histoire intéressante, une héroïne forte, une plume soignée, un peu de féminisme, une très jolie couverture et un tome unique, ce qui est assez rare pour le souligner. Il ne m’en fallait pas plus pour avoir un nouveau coup de cœur. “Les sorcières de Pendle” est vraiment le genre de roman que j’aimerais lire plus souvent et que je recommande.

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