Biographie de l’auteur : 

Au-delà des manipulations et des coups de théâtre, de l’amour et de la haine, Michael McDowell (1950-1999), docteur en littérature, collectionneur d’artefacts mortuaires, co-créateur des mythiques Beetlejuice et L’Étrange Noël de monsieur Jack, et auteur d’une trentaine de romans, a réussi avec Blackwater à bâtir une série populaire de six livres captivants à l’atmosphère unique, à la croisée de la saga familiale et du fantastique.

Présentation de l’éditeur :

Pâques 1919, alors que les flots menaçant Perdido submergent cette petite ville du nord de l’Alabama, un clan de riches propriétaires terriens, les Caskey, doivent faire face aux avaries de leurs scieries, à la perte de leur bois et aux incalculables dégâts provoqués par l’implacable crue de la rivière Blackwater.

Menés par Mary-Love, la puissante matriarche aux mille tours, et par Oscar, son fils dévoué, les Caskey s’apprêtent à se relever… mais c’est sans compter l’arrivée, aussi soudaine que mystérieuse, d’une séduisante étrangère, Elinor Dammert, jeune femme au passé trouble, dont le seul dessein semble être de vouloir conquérir sa place parmi les Caskey.

Editions : Monsieur Toussaint louverture

Date de sortie : 7 avril 2022

Pages : 256

Mon avis :

Et voilà, après avoir résisté plusieurs semaines, j’ai finalement moi aussi cédé à la tentation Blackwater de Michael McDowell. Je n’ai toutefois pas cédé seule puisque j’ai entraîné dans ma chute Pixel et M.chat avec qui j’ai fait lecture commune. La grande question qui se pose maintenant, c’est “Ai-je, comme beaucoup, eu un coup de coeur ?” Pas vraiment, car je ressors de ce premier tome un peu mitigée.

La petite ville de Perdido, en Alabama, vient de vivre une catastrophe sans pareil. Une crue a ravagé la ville au point que la quasi-totalité des habitants ont tout perdu. Afin de vérifier qu’il ne reste pas des choses à sauver, Oscar et son employé Bray décident d’inspecter les bâtiments. Contre toute attente, à l’hôtel de ville, ils vont découvrir Elinor, une étrange jeune femme à la chevelure flamboyante. Cette découverte va amener beaucoup de questions, à commencer par : comment a-t-elle pu survivre quasiment une semaine sans boire ni manger ?

Dans ce premier tome, l’auteur pose les bases de son histoire. Il nous présente sa ville, ses habitants dans une ambiance pesante et boueuse. Bien que cela soit nécessaire, ça m’a donné une sensation de lenteur qui ne m’a pas permis de rentrer dans l’histoire facilement.

Au niveau des personnages, très vite, deux d’entre eux se détachent du lot. D’un côté Marie-Love, matriarche du clan Caskey et, sans surprise, Elinor, notre rescapée qui semble entretenir une relation toute particulière avec les rivières qui coulent dans la ville. On devine assez rapidement qu’une lutte de pouvoir va se jouer entre elles et que la vie à Perdido risque d’être mouvementée. De mon côté, je dois avouer que je ne me suis attachée à aucune des deux, c’est plus Grace et Sister qui m’ont touchée.

L’histoire est bien construite bien qu’un peu longue à se mettre en place. Malgré ses 250 pages, il m’en aura fallu quasiment 100 pour parvenir enfin à m’y plonger. Par contre, une chose est sûre, l’auteur sait soigner ses fins pour vous donner envie de continuer la série.

Comment parler de Blackwater sans parler du travail éditorial de folie de la maison d’édition Monsieur Toussaint Louverture ? Impossible, tout est pensé, du format très pratique aux couvertures sublimes et bourrées de détails.

Ce fut donc une bonne lecture, mais sans plus. J’attends vraiment de voir où veut nous mener l’auteur avec cette saga familiale.

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