Biographie de l’auteur :
Aiden Thomas est un auteur à succès figurant sur les listes best-sellers du New York Times. Il détient une maîtrise en création littéraire. Originaire d’Oakland (Californie), il est installé à Portland (Oregon). En tant que queer, trans et Latinx, il plaide pour une représentation de la diversité dans les médias.
Présentation de l’éditeur :
Lorsque des enfants disparaissent dans la petite ville d’Astoria, tous les regards se portent sur Wendy…
Il y a cinq ans, Wendy a été portée disparue avec ses deux petits frères. Elle sera retrouvée au bout de six mois, seule, dans les bois !
Quelques années plus tard, deux enfants disparaissent à nouveau, rappelant à Wendy de sombres souvenirs. Alors qu’elle rentre chez elle par une route sombre à travers bois, au volant de son pick-up, une forme gisant sur la chaussée l’oblige à s’arrêter. Il s’agit d’un jeune garçon qui prétend connaître Wendy et pourrait bien être la clé du mystère entourant toutes ces disparitions d’enfants.
Il s’appelle Peter !
Editions : Sabran
Date de sortie : 6 juillet 2023
Pages : 384
Mon avis :
Aujourd’hui, je reviens vous parler de “Les disparus du pays imaginaire” de Aiden Thomas. J’ai fait cette lecture grâce à NetGalley et les éditions Sabran que je remercie.
J’ai de suite été attirée par le titre. Il faut dire qu’avec une aussi belle couverture, une mise en page soignée et la promesse d’une réécriture moderne et version policier de Peter Pan, je ne pouvais pas résister bien longtemps.
Dans la petite ville d’Astoria une vague de disparition d’enfants fait rage. Cette situation n’est pas sans rappeler la disparition quelques années plus tôt de Wendy et ses deux frères. Si la jeune fille est réapparue six mois après sa disparition, personne n’a jamais su ce qui été arrivé à ses frères.
Un soir, alors que Wendy rentre de l’hôpital dans lequel elle travaille, elle traverse la forêt, voit une ombre surgir et trouve un jeune garçon étendu sur la route. Alors qu’elle se précipite pour l’aider et voir comment il va, elle se rend compte qu’il connaît son nom et qu’elle semble être celle qu’il cherche. Malheureusement, de son coté, elle ne sait absolument pas qui il est.
Au début de ma lecture, j’étais particulièrement enthousiaste à ce qui se passait. Néanmoins, très rapidement, j’ai senti mon attention et mon optimisme me quitter. De manière générale, l’histoire est très sympa, mais je me suis ennuyée pendant une bonne partie du roman. J’ai ressenti beaucoup de longueur. J’avais la sensation que l’histoire tournait en rond et je n’ai pas été captivé par la romance. Il aura fallu attendre les 60 dernières pages pour que je ressente un regain d’intérêt pour le final que j’ai par contre trouvé très intelligent.
Hormis les soucis de rythme que j’évoque plus haut, j’ai eu beaucoup de mal avec le personnage de Wendy que je trouve passive et à qui j’ai eu du mal à m’attacher. Même si par moment le côté trublion m’a un peu agacé, j’ai quand même apprécié son histoire et son évolution.
L’un des gros points forts de « Les disparus du pays imaginaire » selon moi et encore plus pour un roman jeunesse, ce sont les thématiques abordées. Il met en avant de manière très vraisemblable le désarroi et les conséquences d’une disparition pour une famille. Deuil, dépression, traumatismes et j’en passe sont traités avec beaucoup de subtilités.
En résumé, « Les disparus du pays imaginaire » fut une lecture en demi-teinte. Si j’ai aimé les sujets abordés, la sensation de lenteur et de tourner en rond m’aura fait perdre le fil à plusieurs moments. Avec le recul, je pense surtout que je n’étais pas la cible de ce roman, mais je suis certaine qu’il trouvera très facilement son public.
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