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Biographie de l’auteur :

S. A. Chakraborty est l’autrice de la trilogie Daevabad, acclamée par la critique et best-seller à l’international. Son travail a été traduit dans plus d’une douzaine de langues et nominé pour les prix Locus, World Fantasy, Crawford et Astounding. Lorsqu’elle n’est pas plongée dans des livres sur les escrocs du xviiie siècle et les intrigues politiques abbassides, elle aime faire de la randonnée, du tricot et recréer des repas médiévaux inutilement compliqués.

Elle vit actuellement dans le New Jersey avec son mari, sa fille et un nombre toujours croissant de chats.

Présentation de l’éditeur :

Une épopée inoubliable et magique au cœur des légendes et des mythes du Moyen-Orient !

Dans les rues du Caire du XVIIIe siècle, Nahri est une jeune escroc aux talents inégalés : lecture de la main, exorcismes et un mystérieux don de guérison ; elle a fait des nobles ottomans sa cible principale dans le but de survivre. Un jour, pendant l’un de ses «  coups  », elle invoque accidentellement Dara, un mystérieux guerrier djinn, et elle va comprendre trop tard que même les stratagèmes les plus intelligents peuvent avoir des conséquences mortelles.

Forcés de fuir Le Caire, Dara et Nahri voyagent ensemble à travers des sables chauds et balayés par le vent, grouillants de créatures de feu et de rivières où dorment les mythiques Marids. Des ruines de métropoles humaines autrefois magnifiques aux montagnes où les oiseaux de proie ne sont pas ce qu’ils semblent, leur périple a pour destination Daevabad, la légendaire Cité de Laiton.

Editions : De Saxus

Date de sortie : 29 avril 2021

Pages : 626

Mon avis :

“La cité de Laiton” est le premier tome de la trilogie de fantasy orientale “Daevabad” écrite par S. A. Chakraborty et publiée aux éditions De Saxus. Le titre serait probablement resté un moment dans ma pal si Gristy ne m’avait pas proposé une lecture commune dessus. Alors ? Ai-je bien fait de me laisser tenter ?Complètement ! 

Avec le ce premier opus, on embarque direction le moyen orient pour y suivre Nahri, une orpheline qui vit ou plutôt survit au Caire en escroquant et volant. Un jour, alors qu’elle pratique un rituel, elle va invoquer sans le vouloir Dara, un puissant guerrier Djinn. Avec ce dernier, notre héroïne va se rendre compte qu’elle est bien plus qu’une simple humaine. Pourchassés et en quête du passé de Nahri, ils vont partir en direction de Daevabad, la cité légendaire. C’est d’ailleurs dans cette cité que vit Ali, le dernier fils du souverain que nous suivrons en alternance de point de vue.

Ce n’est pas un secret si vous me suivez, vous savez que j’aime les héroïnes badass et malheureusement pour moi, ce n’est pas le cas Nahri. Même si je comprends que ce qu’elle vit est loin d’être facile, je l’ai trouvé particulièrement passive et parfois égoïste. A contrario, les personnages masculins m’ont de suite plu. J’ai aimé l’évolution et les questionnements de Dara, mais surtout ceux d’Ali qui est pour moi, le protagoniste le plus réussi.    

Une chose est sur, avec Daevabad, on découvre un univers ô combien riche, travaillé et complet. L’autrice pose les bases d’une mythologie complexe et qui me sort de ma zone de confort. J’ai été à plusieurs reprises, un peu perdue, tant il y a d’informations à retenir. Le rythme est assez lent et les chapitres sont assez longs, surtout au début du récit. Heureusement, les choses s’accélèrent progressivement, on sent que l’autrice sait où elle va. Et surtout, elle sait  faire monter la tension pour nous donner envie de lire la suite. 

J’ai trouvé la plume de S. A. Chakraborty travaillée, intelligente et fluide, malgré un rythme lent. Elle ne laisse rien de côté, et sait nous tenir en haleine jusqu’au bout. Jusqu’ici, j’avais mis la note de 3,5 à ce premier tome, mais je me rends compte, en écrivant mon avis, que j’ai peut-être été un peu dure et un peu trop focalisée sur le personnage de Nahri. Je pense finalement mettre un 4 ! J’ai aimé les intrigues politiques et comment nos problèmes de société ont été transposés dans cet univers. 

On ne peut pas parler de Daevabad, sans parler de l’objet livre et du travail éditorial de De Saxus. Les versions hardback sont absolument magnifiques et je regrette de m’être laissé tenter par les versions numériques qui, sans être de mauvaise qualité, rendent beaucoup moins bien, dans la bibliothèque. D’ailleurs, ne dites rien à Firelith mais, je pense céder sous peu à la tentation. 

“La cité de laiton” fut une bonne lecture. Malgré les longueurs et mon envie de secouer Nahri. J’ai aimé découvrir ce monde féérique, au air de mille et une nuit mis en place par S. A. Chakraborty et il me tarde de découvrir ce que nous réserve la suite. Nous avons d’ailleurs prévu une lecture commune du tome 2 “Le royaume de cuivre”, ce mois-ci, pour ceux que ça intéressent.            

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