Biographie de l’auteur :
Toshikazu Kawaguchi est né à Osaka en 1971. Il est dramaturge et a produit et dirigé le groupe théâtral Sonic Snail.
Tant que le café est encore chaud est l’adaptation d’une pièce de sa société 1110 Productions, qui a remporté le grand prix du 10e Festival dramatique de Suginami. Il s’est vendu à 1 million d’exemplaires au Japon et est devenu un bestseller international.
Présentation de l’éditeur :
Chez Funiculi Funicula, le café change le cœur des hommes.
A Tokyo se trouve un petit établissement au sujet duquel circulent mille légendes. On raconte notamment qu’en y dégustant un délicieux café, on peut retourner dans le passé. Mais ce voyage comporte des règles : il ne changera pas le présent et dure tant que le café est encore chaud.
Quatre femmes vont vivre cette singulière expérience et comprendre que le présent importe davantage que le passé et ses regrets. Comme le café, il faut en savourer chaque gorgée.
Vendu à plus d’un million d’exemplaires au Japon, traduit dans plus de trente pays, le roman de Toshikazu Kawaguchi a touché les lecteurs du monde entier.
Editions : Albin Michel
Date de sortie : 29 septembre 2021
Pages : 240
Mon avis :
“Tant que le café est encore chaud” est un titre qui m’a tout de suite attirée. Pour commencer, c’est sa couverture tout en simplicité qui m’a interpellé et lorsque j’ai lu sa quatrième de couverture, j’ai su que je lirais ce livre.
Si vous aviez la possibilité de retourner dans le passé, à un moment bien précis, mais sans pouvoir changer le présent, est ce que vous le feriez ? Pour ma part, je dois avouer que je ne sais pas ! Selon la légende, il existe à Tôkyô, un petit café, un peu hors du temps, le Funiculi Funicula, où il est possible de le faire. Chacune pour des raisons qui leur sont propres, quatre femmes vont faire le choix de vivre cette expérience et c’est ce que nous suivons ici.
Au travers de ces quatre nouvelles, on découvre quatre femmes qui pour des raisons complètement différentes vont vouloir tenter l’aventure. Ici, on aborde l’amour sous plusieurs formes, on parle de couple, de sororité, de maladie ou encore de maternité. Une des choses que j’ai le plus aimé lors de cette lecture, c’est que malgré les thèmes abordés, on ne tombe jamais dans le larmoyant. C’est triste, pas de doute la dessus, mais on garde cette pudeur dont savent faire preuve les Japonais.
Depuis quelque temps, je me dis qu’il serait sympa que j’élargisse mes horizons et que je me lance un peu plus dans la lecture d’auteurs japonais. Et si jusque-là mes expériences se sont révélées sympathiques, elles ne sont pas exceptionnelles et, ce ne fut pas le cas ici. J’ai beaucoup aimé le style assez direct et sans fioriture de Toshikarzu Kawaguchi qui m’a embarqué dès les premiers mots dans son récit. Avec sa plume, je suis passée par tout un tas d’émotions et ma boîte de mouchoirs n’a pas survécu à ma lecture.
Le travail éditorial est de qualité, la couverture, tout en simplicité est très belle et son toucher tout doux, est particulièrement agréable. J’ai aimé les dessins de tasses de café entre chaque chapitre. Mon seul bémol serait son prix un poil élevé par rapport aux nombres de pages.
En résumé, j’ai débuté mon année sur une bien jolie lecture. Dure par moment, mais que je recommande si vous avez envie de passer un bon moment et que vous n’avez pas peur de verser quelques larmes. Je relirai à nouveau et avec plaisir Toshikarzu Kawaguchi si l’occasion se présente.
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