Biographie de l’auteur :
Le journaliste Christophe Hondelatte a présenté Faites entrer l’accusé sur France 2 jusqu’en 2011 et, en 2016, Crime et châtiment sur France 3 ; il anime aujourd’hui Hondelatte raconte sur Europe 1. Il s’est imposé comme le maître incontesté des affaires criminelles et du fait divers.
Présentation de l’éditeur :
Le Monstre de Montmartre et autres faits divers sanglants
Maison d’arrêt de Rouen, 2007. Nicolas Cocaign tue son compagnon de cellule au prétexte qu’il ne s’est pas lavé les mains après être allé aux toilettes. Le lendemain matin, un gardien de prison, alerté par d’étranges effluves, découvre un spectacle monstrueux…
Paris, 1984. En six semaines, huit femmes âgées sont retrouvées assassinées. Toutes ont été ligotées, bâillonnées et torturées. Les policiers n’ont aucune piste, si ce n’est des empreintes digitales, inconnues…
Loire-Atlantique, 1913. Un garçon de ferme de quinze ans, Marcel Redureau, avoue le meurtre de la famille de viticulteurs chez qui il travaillait. Avec une incroyable sauvagerie, il a tué à coup de serpe le père, la mère, la grand-mère, la bonne et les trois enfants. Les médecins sont formels : Marcel n’est pas fou. Reste donc à découvrir son mobile…
Du triple assassinat du château d’Escoire à l’affaire du tailleur de pierre violeur multirécidiviste, du XIXe siècle à nos jours, ce livre rassemble vingt-cinq histoires criminelles qui ont défrayé la chronique. Et nous invite à un singulier voyage, aux confins de la folie, au cœur du mal.
288 pages
Mon avis :
Pour changer un peu de mes lectures du moment, j’ai décidé de partir sur un recueil de nouvelles très léger, comme vous pouvez le constater. C’est donc vingt-quatre faits divers français du 19ème siècle à ce jour qui sont abordés ici.
D’aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours aimé les livres, films, séries ou encore émissions traitant d’histoires criminelles. Comme beaucoup, je pense, c’est Pierre Bellemare qui a fait mon éducation sur le sujet et qui m’a donné le goût de ce genre. J’ai ensuite étoffé ma culture des enquêtes criminelles, qu’elles soient réelles ou fictives, par la lecture d’auteurs tels que Jean-Christophe Grangé, Patricia Cornwell et j’en passe car la liste est assez longue. Alors après avoir lu l’avis de Mutinelle sur cet ouvrage, j’ai décidé de me le procurer et de renouer avec l’enquêtrice qui sommeille en moi.
Le récit se présente sous la forme de vingt-quatre nouvelles, une par chapitre, d’une durée de lecture approximative de 5 à 10 minutes chacune. Cela peut vous paraître un peu court mais la narration de Christophe Hondelatte est efficace, fluide et détaillée, ce qui permet de rentrer directement dans le vif du sujet. Beaucoup de faits m’étaient inconnus et c’est tant mieux car j’ai vraiment pris plaisir à les découvrir. Le moins que l’on puisse dire, c’est que chacune des affaires traitées dans cet ouvrage suscite son lot d’émotions. J’ai été tour à tour consternée et emplie d’effroi, mais également parfois profondément en colère et révoltée (notamment sur les affaires restées encore aujourd’hui sans résolution), mais néanmoins captivée de bout en bout. L’une d’elles m’a particulièrement fait froid dans le dos et laissé un petit goût étrange dans la bouche, au point de m’être sentie obligée d’en parler avec monsieur après-coup pour exorciser tout ça. Outre l’atrocité du crime décrit, ce sont les raisons du passage à l’acte qui m’ont laissé pantoise. Je crois que c’est la première fois qu’une histoire me plonge à ce point dans un tel malaise et pourtant, je crois avoir regardé, écouté et lu pas mal de chose sur le sujet.
En résumé, c’est une plongée dans ce que l’humanité peut avoir de pire. On voit que Christophe Hondelatte maîtrise le sujet et cela se ressent dans son style. Ce premier contact écrit avec lui m’a donné envie de regarder d’un peu plus près sa bibliographie et de lire d’autres œuvres signées de sa plume. Pas dans l’immédiat toutefois, parce qu’il va me falloir une une bonne dose de chatons, de livres dégoulinants d’amour, de joie et de guimauve afin de reprendre un peu foi en la nature humaine. Ce genre de lecture n’est bien entendu pas à mettre dans toutes les mains et les âmes les plus sensibles peuvent passer leur chemin car, ne l’oublions pas, ce sont des faits réels qui sont relatés ici, pas une fiction, ce qui est une sacrée nuance pour le moral.
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Je suis contente de t’avoir donnée envie 😉 J’aime bien savoir que je suis une tentatrice 😀
Je pourrais te donner une sacrée liste des livres pour lesquels tu m’as tentée ! Avec en tête de liste un de mes plus gros coups de cœur, « Le protectorat de l’ombrelle »