Biographie de l’auteur :

Melissa Bellevigne est une autrice prolifique, captivée par les mots, le rock et l’univers singulier de Tim Burton. Son amour pour l’automne transparaît dans son œuvre, tout comme sa fascination pour l’Écosse et les Highlands, où elle puise régulièrement inspiration et air pur. Son parcours littéraire, débutant avec les succès de Paranoïa et Miroir en 2016 et 2017 et se poursuivant avec la saga Love Never Fails (2024), l’a propulsée sur la scène du Young Adult. Elle explore avec autant de brio le registre adulte contemporain à travers des titres comme Comment te dire (2021) et London Calling (2023). Installée au Royaume-Uni depuis 2017, elle a élu domicile à Folkestone, en bord de mer, aux côtés de son mari et de leurs quatre garçons.

Présentation de l’éditeur :

Marie a rencontré Guillaume au lycée. Il a été son premier. Premier baiser, premier amour, première fois.

Mais dix ans et deux enfants plus tard, leur idylle a fait place à une routine pesante. Guillaume est aujourd’hui un père et un mari absent, alors que Marie croule sous la charge mentale et s’ennuie dans un emploi bien loin de ses ambitions de photographe. Quand elle retrouve une vieille lettre au grenier, c’est le déclic : elle ne peut continuer à décevoir la Petite Marie, celle qui rêvait d’aventure et d’une vie d’adulte épanouie. Elle décide alors de s’échapper sept jours en Écosse, laissant derrière elle mari et enfants. Quel meilleur cadre que les sublimes paysages d’automne des Highlands, pour renouer avec ses premières amours et retrouver la part d’elle-même oubliée en chemin ?

📅 Editions : Hauteville  

Date de sortie : 4 septembre 2024

Pages : 408 

Genre : Feel-good

Mon avis :

Melissa Bellevigne, autrice française sensible et engagée, nous livre avec “Sept jours en Écosse” un roman à la fois introspectif et apaisant. Publié aux éditions Hauteville, ce récit moderne nous invite à suivre Marie, une femme en pleine remise en question, qui part s’exiler quelques jours en Écosse en laissant mari et enfants à la maison.

Entre paysages brumeux, silences nécessaires et quête de sens, “Sept jours en Écosse” nous parle de charge mentale, d’attentes sociales, et de reconnexion à soi.

Marie a trente ans, une vie bien remplie, mais un vide intérieur qu’elle ne peut plus ignorer. Un jour, après un rendez-vous avec sa psy, elle craque. Plus tard, elle va retrouver, dans une petite boîte au grenier, une lettre d’ elle à elle. Cette missive, va réveiller quelque chose en elle et elle va décider de prendre une semaine loin de tout, en Écosse. 

Dans ce pays de landes et de mystères, elle va s’offrir un moment suspendu pour se retrouver, se questionner, et réapprendre à écouter ses envies profondes. En sept jours, Marie va parcourir bien plus que des kilomètres : elle va entamer un voyage intérieur salutaire.

🌧 Une lecture qui résonne profondément. Ce livre m’a énormément touchée. J’ai retrouvé dans Marie des pensées et des émotions qui résonnent avec ma propre vie. L’autrice parvient à mettre des mots justes sur des ressentis intimes et parfois indicibles.

💬 Une écriture sensible et accessible. Melissa Bellevigne a une plume douce, fluide, pleine d’authenticité. Les passages introspectifs sont forts, sans jamais tomber dans le pathos. J’ai annoté énormément de phrases, tant certaines répliques ou réflexions m’ont marquée.

♀️ “Sept jours en Écosse” nous délivre un message fort sur la pression sociale. Le roman, sous son côté feel-good, aborde aussi, en filigrane, la pression sociale mise sur les femmes : réussir, être “comme il faut”, cocher toutes les cases… sans pour autant se demander si cela nous rend heureuses. Un thème très actuel, traité avec finesse.

🏞 L’Écosse comme personnage à part entière. Les descriptions des paysages, du climat, des ambiances écossaises apportent une vraie dimension poétique et sensorielle au récit. Ce cadre participe pleinement à l’apaisement que ressent Marie… et le lecteur avec elle. Si vous me connaissez un peu, vous savez que c’est un pays que je rêve de visiter et bien ce livre n’a fait qu’augmenter mon envie. 

📌À qui je recommande ce livre ?

• À toutes celles et ceux qui se cherchent ou se remettent en question,
• À celles qui aiment les récits de femmes fortes et vulnérables à la foi,
• Aux fans de healing littérature, de développement personnel léger.

En résumé : 

💬 “Sept jours en Écosse” est une parenthèse littéraire précieuse, pleine de douceur et de réalisme. Un roman à lire quand on a besoin de se retrouver, de respirer, de comprendre qu’on a le droit de dire stop.

⭐ Ma note : 5/5

👉 Et vous, avez-vous déjà eu envie de tout lâcher, juste pour mieux vous retrouver ? Dis-moi en commentaire ! 📚🔍

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