Biographie de l’auteur :
L’Atelier Sento, duo formé par Cécile Brun et Olivier Pichard, est né de voyages au Japon, de rencontres, de dessins et de photographies ramenés du pays du Soleil Levant. Ils aiment faire découvrir un Japon inhabituel, composé de villages perdus dans les montagnes, de fêtes populaires et d’esprits oubliés.
Leur précédent récit – Onibi – a été récompensé par le trophée d’argent du Japan International Manga Award.
Présentation de l’éditeur :
Chaque été, dans un village isolé du Japon, on célèbre la Fête des ombres, un étrange festival pendant lequel les habitants accueillent les âmes errantes des morts qui ont tout perdu, jusqu’au souvenir de leurs vies passées.
Naoko, une jeune femme un peu rêveuse, a pour mission de guider l’une de ces ombres, un homme mystérieux hanté par un terrible secret. Si elle ne parvient pas à l’aider avant l’été suivant, l’ombre sera perdue à jamais.
Au fil des saisons naissent des sentiments qui les rapprochent et brouillent la frontière entre le monde des vivants et des morts. Mais à force de côtoyer un fantôme, Naoko ne risque-t-elle pas de passer à côté de sa propre vie ?
Editions : Issekinicho
Date de sortie : 23 février 2021 et 21 octobre 2021
Pages : 80 et 76
Mon avis :
“La fête des ombres” est une duologie écrite et dessinée par Cécile Brun et Olivier Pichard, connu sous le nom Atelier Sentō. Dans cette dernière, ils abordent avec beaucoup de poésie le passage du monde des vivants à celui des morts.
Dans le titre, nous suivons Naoko, une jeune femme qui a pour mission, de guider l’ame ou l’ombre errante d’une personne décédée. Ce passage à pour but d’aider les défunts, à retrouver leurs souvenirs et à continuer leur chemin vers le monde des morts.
Malheureusement pour Naoko, sa première expérience n’a pas été une réussite. Du coup, elle appréhende beaucoup le moment où elle devra, à nouveau, aider un défunt. Elle est très nerveuse lorsqu’elle rencontre l’âme de l’homme qu’elle doit aider, si bien, que les choses vont un peu se compliquer pour elle.
La fête des ombres est une bande dessinée tout en nuance, retenue et douceur. Les auteurs abordent des thèmes assez forts sans jamais tomber dans le cliché et pour cela je leur dis bravo. Lorsque l’on aborde la mort, ce n’est jamais simple.
Mais en lecture graphique que serait une bonne histoire sans de bons dessins pour les illustrer ? De prime abord, je n’étais pas sûr d’adhérer aux dessins mais dès les premières bulles, mes doutes ont été balayés et je me suis laissée transporter dans l’histoire et au Japon.
Avec cette duologie, on ressent un profond amour pour le Japon des auteurs pour le pays du soleil levant, ses légendes, sa spiritualité et sa connexion avec la nature.
J’ai adoré le premier tome, ce qui n’a pas été le cas du second avec lequel j’ai été un peu moins embarqué. Je pense que cela vient du fait que j’ai eu beaucoup de mal à apprécier un personnage malheureusement central. Malgré tout, j’ai passé un bon moment et il clôture très bien cette histoire.
Petit plus, j’ai eu la chance de rencontrer les auteurs lors de leur passage à Nancy et de pouvoir échanger avec eux. Ils sont vraiment adorables et c’est très intéressant de les voir fonctionner ensemble, l’un dessine et l’autre met en couleur à la peinture. Je suis donc repartie avec de très chouettes dédicaces en plus d’avoir passé un bon moment.
En résumé, cette duologie est une belle découverte qui plaira aux amoureux du Japon ainsi qu’à ceux désireux de découvrir les folklores et la spiritualité liée au pays du soleil levant. Le travail éditorial est de qualité et on ressent que tout a été pensé !
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