Biographie de l’auteur : 

Au-delà des manipulations et des coups de théâtre, de l’amour et de la haine, Michael McDowell (1950-1999), docteur en littérature, collectionneur d’artefacts mortuaires, co-créateur des mythiques Beetlejuice et L’Étrange Noël de monsieur Jack, et auteur d’une trentaine de romans, a réussi avec Blackwater à bâtir une série populaire de six livres captivants à l’atmosphère unique, à la croisée de la saga familiale et du fantastique.

Présentation de l’éditeur :

Tandis que la ville se remet à peine d’une crue dévastatrice, le chantier d’une digue censée la protéger charrie son lot de conséquences : main d’œuvre incontrôlable, courants capricieux, disparitions inquiétantes.

Pendant ce temps, dans le clan Caskey, Mary-Love, la matriarche, voit ses machinations se heurter à celles d’Elinor, son étrange belle-fille, mais la lutte ne fait que commencer.

Manigances, alliances contre-nature, sacrifices, tout est permis. À Perdido, les mutations seront profondes, et les conséquences, irréversibles.

Editions : Monsieur Toussaint louverture

Date de sortie : 22 avril 2022

Pages : 256

Mon avis :

“Blackwater” le retour ! Il ne m’aura, finalement, pas fallu longtemps pour retrouver Perdido et ses habitants avec ma lecture du tome 2 : La digue. C’est avec l’espoir, d’enfin, me faire embarquer par l’histoire que j’ai commencé ma lecture. À nouveau, j’ai opté pour la lecture commune et je me suis accompagnée de @pixel_moons @dixeran.

Dans ce tome 2, nous reprenons l’histoire où nous l’avons laissée. La digue est au cœur des débats et s’apprête à voir ses plans et sa construction commencer. Elinor, toujours farouchement opposée à cette dernière, se retrouve seule dans sa bataille et doit se rendre à l’évidence, qu’elle ne pourra rien faire contre. De son côté, Marie-Love est plus que satisfaite car en plus de voir que sa belle fille ne pourra rien faire contre la digue, elle a obtenu d’elle un « don » inestimable d’elle (oui je ne m’en remets toujours pas). 

Si l’histoire de ce tome tourne en grande partie sur la construction à venir, elle met aussi en avant Sister et Queenie. La première se révèle beaucoup moins lisse que ce qu’on pouvait penser à la lecture de l’opus précédent. Elle dévoile un côté fourbe mais en même temps,  n’oublions pas qu’elle est la fille de Marie-Love. Et on ne va pas se le cacher, cela m’a bien plu. La deuxième, de son côté, dévoile un caractère moins détestable mais avec moi ça ne l’a pas fait. L’auteur a beau essayer de la rendre moins antipathique, rien y fait.  

J’espérai que l’intrigue s’accélèrerait un peu dans ce second opus mais malheureusement ce n’est pas le cas. A nouveau, et malgré ses 250 pages, le titre m’a semblé long, tant le rythme est irrégulier. J’ai eu la sensation que l’auteur se dispersait et s’attardait sur des détails au lieu de faire avancer la trame de base. 

Le côté surnaturel de “Blackwater” est finalement assez peu présent et peu exploité. On sait qu’il y a des choses anormales mais cela reste assez superficiel. Je ne comprends, d’ailleurs, toujours pas, pourquoi certains classent la saga dans les livres horrifiques. Pour moi, on est sur une saga familiale saupoudrée de fantastique. 

Il y a une chose qui m’a beaucoup dérangée dans cet opus c’est la méchanceté dont un des personnages est victime. S’agissant d’une personne fragile, j’ai eu beaucoup de mal avec le traitement qui lui est reversé ici. 

En résumé, je ressors de ma lecture mitigée. L’auteur amène pas mal de questions mais pour lesquelles, pour le moment, nous n’avons aucune réponse. Je vais, je pense, laisser sa chance au prochain tome car j’aimerais vraiment comprendre ce qui rend les avis sur la saga “Blackwater” aussi dithyrambiques. Mais je ne suis pas sûre de continuer si cela continue sur cette lancée.        

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