Biographie de l’auteur : 

Amano Kozue est une mangaka notamment connue pour ses œuvres Aqua, Aria et Amanchu!.

Présentation de l’éditeur :

Le grand retour d’un chef-d’œuvre de la fantasy onirique !

Au XXIve siècle, la planète Mars a été terraformée sur le modèle de Venise. Elle abrite maintenant une magnifique cité bâtie sur les eaux, où les canaux jouent le rôle de routes et les bateliers celui de guides incontournables pour naviguer dans les méandres de cette ville au charme légendaire…

Akari, terrienne d’origine, réalise un rêve d’enfance quand elle débarque à Néo-Venise afin de commencer son apprentissage du métier d’ondine, qui fera d’elle une professionnelle de la gondole. Pour cela, elle entre chez ARIA, une société tenue par… un chat doué d’intelligence ! L’unique employée, la belle et douce Alicia, sera son mentor et sa protectrice dans ce monde dont Akari a tout à apprendre…

La série phénomène qui a rendu célèbre Kozue Amano (Amanchu !) est enfin de retour dans une édition somptueuse aux couvertures et pages couleur inédites qui ravira les fans comme les nouveaux venus ! ARIA vous fera voguer dans une Venise imaginaire empreinte de mystère, futuriste et nostalgique à la fois… Prenez un grand bol d’air avec cette chronique d’un quotidien atypique et plein de fraîcheur !

Editions : Ki-oon

Type : Shonen

Date de sortie : 23 janvier 2020

Pages : 320 

Mon avis :

“Aria the masterpiece” est une série de manga slice of life de fantasy avec une pointe de SF, éditée chez Ki-oon. Ces derniers, nous proposent d’ailleurs, une magnifique réédition des sept tomes composant l’œuvre. 

Pour ma part, j’ai découvert le titre en regardant les vidéos de Alex bouquine en Prada et pour le moment je ne suis pas déçue.  

L’histoire commence avec Akari, une femme déterminée qui quitte sa terre natale. Elle se rend sur Mars, et plus précisément dans la ville de Néo-Venise, dans le but de devenir ondine. Pour accéder à son souhait de conduire les touristes, sur les canaux qui composent la ville, elle devra d’abord suivre une formation. C’est ainsi qu’elle poussera les portes de Aria compagny, la société qui la prendra en apprentissage.   

Dans cette histoire, il n’est pas question d’épopée fantastique ou encore de grande aventure puisque le titre se concentre sur l’apprentissage d’Akari. Au fil des saisons, sous la forme de tranches de vie, nous suivons son évolution tant sur le plan professionnel que personnel. Très vite, notre jeune héroïne va se lier d’amitié avec Alicia, Aika, deux ondines comme elle qui, comme elle, partagent cette passion pour leur métier.  

Le monde créé par la mangaka est très crédible, les décors sont magnifiques, on se croirait vraiment à Venise. Le fait d’évoluer sur les canaux a un côté apaisant et permet une immersion totale dans l’histoire. Ajouté à cela des personnages attachants et très mignons à l’instar de monsieur le directeur, cela ne pouvait que donner une belle lecture. Avec cette série, on vogue dans un univers de douceur dans lequel on se sent bien et que l’on a pas envie de quitter. 

Les dessins sont particulièrement réussis et détaillés, le tout sans être chargés, ce qui m’a permis de ne pas voir passer les plus de 300 pages qui composent les deux premiers tomes. 

Parlons justement de l’objet en lui-même. Je dois avouer que la taille des tomes m’a clairement impressionnée. Néanmoins, la qualité éditoriale de cette réédition et son côté peu verbeux m’ont permis de passer outre mes appréhensions et de me laisser embarquer dans “Aria the masterpiece”. Une mention spéciale pour les pages couleurs et ses couvertures qui sont à tomber. 

Petit bémol tout de même, j’ai trouvé quelques longueurs sur le premier tome, mais à la lecture du second opus mes craintes se sont évaporées pour laisser place au plaisir de lecture. 

Ma lecture des tomes 1 et 2 de “Aria the masterpiece” fut, vous l’aurez compris, très bonne et je ne regrette pas du tout de m’être laissée tenter. Je continuerai avec plaisir cette série, au nom si particulier pour moi, puisque ma petite femelle chat se nomme Aria et qu’elle est, elle aussi, un chef d’œuvre. 

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